AFK - 02/10/2023

Ces derniers jours, notamment avec l’évènement Drop 01 de Netflix, nous avons eu droit à beaucoup d’annonces de séries animées tirées de jeux vidéo :

• La licence Devil May Cry va avoir sa propre série animée, créé par le Studio Mir qui a, entre autres, travaillé sur “La légende de Korra”. Aucune date de sortie n’a été annoncée encore cependant. (Source)
• La Lara Croft de la trilogie commencée en 2013 n’en a pas fini avec les aventures ! Prévue pour 2024, la série animée devrait suivre les aventures de la jeune aventurière après les trois jeux du reboot de la licence. (Source)
• Scott Pilgrim reviendra sur Netflix le 17 novembre prochain. Alors certes, ça n’est pas à proprement parler du jeu vidéo, mais la bande dessinée de Bryan Lee O’Malley est tellement une lettre d’amour au média que j’étais obligé d’en parler. Et double bonne nouvelle, la série animée reprendra tout le casting du film de 2010 pour les voix !
• Pour finir, on a aussi appris qu’Onimusha, la licence mêlant samouraï et surnaturel (et Jean Reno), allait arriver sur les écrans de Netflix le 2 novembre. (Source)

Vous avez sûrement entendu parler de la grève des acteurs et scénaristes qui sévit actuellement aux États-Unis. Malgré qu’un accord entre les grévistes et les producteurs ait été trouvé, la SAG-AFTRA, le syndicat regroupant divers acteurs et actrices a voté l’autorisation de grève pour les personnes travaillant dans l’industrie du jeu vidéo. Cela ne signifie pas forcément qu’une grève aura lieu, mais cela donne un levier supplémentaire de négociation à ces personnes militant pour un meilleur salaire d’une part, et d’autre part pour un meilleur encadrement de l’utilisation des IA, qu’ils considèrent comme un danger potentiel pour leur travail. (Source)

Après 30 ans de bons et loyaux services, Jim Ryan a annoncé son départ de la direction de PlayStation en mars prochain. Il sera remplacé en intérim par Hiroki Totoki, qui occupe le poste de président de Sony Group Corporation, une autre filiale de Sony. (Source)

On a aussi appris le départ d’Hideki Kamiya de Platinum Games, à qui on doit la licence Bayonetta, pour le 12 octobre prochain. (Source)

En plus d’une version Switch vraiment cracra pour être poli, il semblerait qu’un bug majeur touche toutes les versions de Mortal Kombat 1, quelque soit la plateforme. Des joueurs ont remarqué que certains combos ne pouvaient tout simplement pas être fait par le joueur 2 (celui qui commence à droite de l’écran) : le combo s’arrête avant la fin. De plus, ce bug, assez majeur vous conviendrez, touche aussi bien le mode offline que online. Gageons que l’éditeur Warner Bros réagisse rapidement. (Source)

Qui dit nouveau mois, dit nouveaux jeux du PlayStation Plus. Ce mois-ci, vous pourrez vous mettre sous la dent The Callisto Protocol, le jeu du studio Striking Distance, fondé par Glen Schofield, à qui on doit la série des Dead Space (et dont son dernier jeu semble pas mal se rapprocher). Vous pourrez aussi vous détendre avec du Farming Simulator 22, ou bien combattre des zombies au western dans Weird West. (Source)

En parlant de Sony, j’espère que vous n’attendez pas des figurines de leurs licences fabriquées par Gaming Heads, parce que vous allez être déçu. Dans une lettre que ces derniers ont partagé sur leur site et leurs réseaux, ils ont annoncé que Sony leur avait demandé de détruire absolument tout leur stock affilié à Sony, que ce soit ce qui était en train d’être fabriqué, mais aussi ce qui l’était déjà et qui était prêt à être envoyé. Concernant le remboursement, Gaming Heads s’est dédouané en revoyant vers quelqu’un de chez Sony, indiquant un mail pour les réclamations. (Source)

• The Binding of Isaac va (enfin !) se parer d’un mode multi online après 12 ans d’existence
• Bethesda a sorti un nouveau jeu The Elder Scrolls. Mais on se calme, c’est un jeu mobile

Aujourd’hui dans ce focus un peu plus léger, j’ai envie de vous faire découvrir certaines licences adaptées en jeu de plateau. Et même si de nos jours on voit régulièrement fleurir sur les sites de crownfunding des adaptations de jeux au format jeu de société, c’est au final une pratique qui n’est pas si récente. Dans ce premier focus consacré aux jeux de plateau adaptés de jeux vidéo, penchons-nous un peu sur quelques vieilles licences…

Pac-Man, les origines

Le héros jaune comme un citron de l’ère des premiers jeux vidéo a eu droit à son adaptation en jeu de plateau, édité par MB en 1985. Sur le plateau se trouve un Pac-Man pour chaque joueur•se (chacun ayant une couleur propre) ainsi que deux fantômes. Lors de son tour, chaque joueur•se lance les dés et fait d’une part avancer son Pac-Man sur le plateau de jeu, lui permettant d’avaler des Pac-Gommes, et d’autre part avancer un des deux fantômes au choix, en espérant tomber sur un autre joueur, afin de lui piquer des Pac-Gommes. La partie s’arrête lorsque toutes les billes sont récupérées et le gagnant est celui qui en a le plus.

Pac-Man, la relève

Dans cette version de 2020 édité par Dujardin, un•e joueur•euse joue Pac-Man tandis que les autres jouent les fantômes. Lors du tour de Pac-Man, celui-ci se déplace de la somme des 3 dés. Comme dans le jeu original, il peut manger les fantômes si il tombe sur une pastille de puissance. Les fantômes quant à eux tirent une carte au hasard leur indiquant pour chaque fantôme un nombre de déplacement à faire. Aux joueurs•euses contrôlant les fantômes de mettre en place une stratégie leur permettant de coincer le Pac-Man !

Donkey Kong, mais surtout Mario

Mais Pac-Man n’est pas le seul pionnier du jeu vidéo a avoir eu son jeu de société dans les années 80. Donkey Kong, le jeu d’arcade original de 1981 a eu droit à son adaptation l’année suivant sa sortie, en 1982, par MB. À l’instar du premier jeu de plateau Pac-Man, chaque joueur•euse contrôle Mario d’une part, et peut avancer les différents éléments perturbateurs, comme les tonneaux ou les boules de feu pour éliminer les autres Mario d’autre part. À cela s’ajoute la possibilité de jouer des cartes “Saut” et “Marteau” afin de gagner des points et d’éliminer des obstacles. Celui qui a le plus de points lorsqu’un•e joueur•euse atteint Pauline en haut du plateau est déclaré•e gagnant•e.

The Legend of Zelda, un lien vers le passé

Edité en 1988, toujours par MB, le jeu de plateau “The Legend of Zelda” se base sur l’aventure que suivent les joueurs•euses dans le jeu éponyme de 1986. Encore une fois, tout le monde joue un Link différent qui vont devoir traverser 6 “niveaux” différents jusqu’à atteindre la princesse Zelda, ce qui déclenchera la fin de la partie. À son tour, chaque joueur•euse lance un dé, lui permettant d’avancer d’autant de cases. Si son pion tombe sur une case ronde, le tour s’arrête. Par contre, si c’est une case carré, il retourne l’une des tuiles du niveau en cours : soit c’est un monstre en cours, et il faut le combattre grâce aux dés d’épées, soit on tombe sur l’objet magique permettant de changer de zone, ce qui autorise tout le monde à changer de niveau. Une fois Zelda sauvée de Ganon, tout les Link comptent leurs cœurs pour déterminer le gagnant.

Myst, terre de mystère

Nous terminerons avec le plus curieux des jeux de ce focus, celui adapté du jeu vidéo Myst sorti en 1993. Une partie se joue en deux phases et voit s’affronter deux équipes. Tout d’abord, la phase de puzzle : chacune des équipes va choisir un lieu de référence, placer la première pièce de puzzle de sa couleur sur le terrain, au bon endroit, puis les deux équipes vont en même temps placer un maximum de pièces de puzzle jusqu’à ce que le terrain soit entièrement recouvert.

Lors de la deuxième phase, après avoir déterminé le nombre de tours qui seront joués, les équipes vont à tour de rôle lancer un dé pour déplacer leur pion, placé préalablement sur leur première pièce de posée. Le but ici sera d’atteindre les lieux de la couleur de l’équipe adverse afin de les faire passer sous sa couleur (en posant la pièce de puzzle correspondante).

Une fois le nombre de tours terminé, on compte les points par lieu grâce aux cartes de points, avec un bonus si le lieu est l’un des lieux de base de notre équipe.

Phoenix Wright: Ace Attorney

Type : Visual Novel

Date : octobre 2001 (au japon)

Support : Game Boy Advance

Développé et édité par Capcom

Phoenix Wright est un jeune avocat de la défense qui doit tout faire pour que ses clients s’en sortent avec un verdict “non coupable” à l’issue de leur procès. Ce premier opus se découpe en 4 affaires, où l’on rencontrera différents personnages tous aussi hauts en couleur les uns que les autres.

Pour pouvoir sauver ses clients, le•a joueur•se, au travers de Phoenix Wright devra investiguer les scènes de crime, à la recherche d’indices permettant d’innocenter son ou sa cliente, et recueillir un maximum de témoignages durant les phases d’enquêtes.

Lors de la deuxième phase du jeu, les procès, il faudra à la fois retourner contre les témoins les bons arguments ou les bonnes preuves pour mettre en avant leurs contradictions, et révéler au final le ou la véritable coupable.

Le jeu connaîtra une nouvelle sortie à l’international sur Nintendo DS en 2005 et 2006, mais malgré son succès initial cantonné au Japon, le jeu a connu deux suites sur Game Boy Advance en 2002 et 2004. Aujourd’hui, il est jouable via la trilogie sur Switch.

L'image

Pour l’image de la semaine, je sors un peu des jeux vidéo pour une fois. Airbnb vous propose de loger dans le marais de Shrek, ni plus ni moins. Géré par l’âne durant l’absence du propriétaire, vous pourrez passer la nuit éclairé à la bougie de cire d’oreille, ou pousser la porte des toilettes du fond du jardin en criant “SOMEBODY ONCE TOLD ME THE WORLD […]”.

Il faudra être rapide le 13 octobre pour espérer décrocher l’unique week-end disponible à la location, celui du 27-29 octobre !

Je vous invite à jetez un oeil aux photos sur la page de la location ici 👇

Logement · Highland Council · ★Nouveau · Studio · 2 lits · 1 salle de bain

Le marais de Shrek

Airbnb

L'OST

Après l’OST de la semaine dernière qui était plus calme, j’ai envie cette semaine de vous faire bouger le popotin !

Peut-on faire un jeu de rythme qui se mêle à un rogue-like ? C’est le pari qu’ont pris les gens du studio “Brace Yourself Games” avec Crypt of the Necrodancer, un jeu d’exploration de donjons au rythme d’une musique endiablée. Pour pouvoir progresser efficacement, il faut se déplacer au rythme des beats de la musique en cours, et atteindre la fin du niveau avant que celle-ci ne soit terminée.

Baser un jeu sur sa musique nécessite une bande-son efficace, qualitative et surtout que l’on n’a pas peur de réécouter encore et encore. C’est pourquoi le studio s’est tourné vers Danny Baranowsky, l’excellent compositeur derrière les bandes-sons de Super Meat Boy (la 1ère OST), The Binding of Isaac (le premier, là aussi) ou plus récent, Industries of Titan. Electro, Rock, mais aussi Reggae, il y en a pour tous les rythmes !

Mon morceau préféré : Momentum Mori

Ne partez pas encore !

Comme précisé dans l'intro, j'aurais besoin que vous répondiez à un rapide questionnaire ! Je me pose des questions sur la suite d'AFK, et je me suis dit que le meilleur moyen, c'était de VOUS poser la question !

Merci beaucoup ❤ !

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Questionnaire AFK

Salut les lecteurs d’AFK ! Dans une volonté de toujours améliorer la newsletter, je vous invite à remplir ce court questionnaire ! Merciiii ❤ !

Google Docs

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Et voilà, votre concentré de jeu vidéo de la semaine est déjà terminé ! Ce coup-ci, c'est vraiment fini :D

N’hésitez pas à laisser un commentaire, que ce soit par Twitter/X, ou le Discord, si vous souhaitez rebondir sur un élément, corriger une coquille, ou tout simplement me dire ce que vous en avez pensé.

Et bien sûr, je compte sur vous pour le partager un maximum sur les réseaux afin qu’un maximum de gens puissent bénéficier de ce travail de grande qualité 😏!

En attendant la prochaine édition, vous pouvez me suivre sur Twitter/X et sur Twitch !

Merci à Tita pour la relecture et les (encore trop) nombreuses corrections !

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